La gravure se rapproche d’une technique de marquage, mais en quoi consiste-t-elle réellement ?
Le terme gravure trouve une origine grecque « graphein » (écrire) et une origine allemande « graben » (creuser). Également connue sous le nom d’estampe, la technique décrit le creusage d’un support afin d’y imprimer une inscription. La méthode s’est, durant son apparition, alignée au rang de technique noble en raison de son côté artistique.
La transition technologique a contribué à son évolution. Aujourd’hui, la gravure existe en plusieurs versions. Quand bien même, son principe est resté inchangé : l’impression d’une marque sur une surface.
Apparue durant l’Antiquité, la gravure sur pierre est l’archétype des techniques de gravure. Elle précède la gravure sur bois provenant de Chine au VIIe siècle.
En 1400, la propagation du papier révolutionne la technique en Europe du Nord. Puis survient en Italie la gravure sur cuivre. Elle se décline en gravure eau-forte et en gravure taille-douce, tandis que la gravure sur bois tombe dans l’oubli.
La lithographie, inventée par Aloys Senefelder (acteur et auteur dramatique), donne un nouveau sens à la technique de marquage durant l’époque moderne.
En France, la lithogravure œuvre au service de l’industrie de l’art funéraire en 1960. Quelques années plus tard, les techniques modernes de gravures se montrent, parmi lesquelles : la gravure au sablage, la gravure au laser et la gravure à la fraise électrique.
Les techniques vont des approches traditionnelles aux approches modernes. Méthode répandue, la gravure sur bois laisse une impression en relief sur une plaque de bois.
La gravure Intaglio vient de l’italien « entaille ». Les procédures se résument à l’introduction de feuilles de papier pressées dans une plaque. Elles en ressortent parées d’impression.
La lithogravure répond également au nom de technique à la pointe sèche.
La lithographie ou l’impression à plat commence par un dessin sur une pierre calcaire. L’illustration est ensuite passée à l’encre et à l’eau. Une feuille de papier est introduite dans le mécanisme et est pressée afin de laisser à découvert l’estampe finale.
La gravure laser fait usage de la technologie laser.
La gravure laser engage l’utilisation d’un faisceau laser, mais comment fonctionne-t-elle ?
Le rayon laser est le composant principal de la gravure laser. Il prélève et retire la matière sur la surface supérieure du support. La minutie est de rigueur, car le prélèvement s’opère au millimètre près (entre 10 à 50 μm). Le degré de précision conditionne le rendu final.
D’une grande efficacité, le procédé se répand dans le secteur automobile et dans l’industrie de l’électromécanique. Il fait aussi forte impression dans le Rapid Tooling ainsi que le Rapid Prototyping. Ce sont des méthodes modernes de production de pièces nécessitant une grande précision.
L’élaboration de l’illustration dans un programme informatique spécifique enclenche les procédures. L’image est ensuite transférée vers la machine au moyen d’un pilote d’impression. Arrivent les paramétrages nécessaires à l’opération. Vous choisissez ensuite le support qui accueillera l’illustration.
Lors de la gravure laser, la combinaison des méthodes d’enlèvement par fusion et par vaporisation résume le marquage. L’intensité du rayonnement du faisceau laser fond et évapore partiellement la matière. Pendant le processus de refroidissement, les résidus se solidifient et prennent la forme de bavure. Ainsi apparaissent les marques de la gravure sur le support.
La gravure laser s’accommode à une diversité de matières entre autres :
Les fabricants de cabines, au même titre que les constructeurs industriels recourent à la gravure du contre-plaqué. Ils apprécient leur flexibilité, leur légèreté et leur résistance mécanique.
Matière plastique et solide, l’acrylique résiste aux rayures et conserve sa stabilité. La gravure laser de l’acrylique intervient dans la finition et l’embellissement des pièces de services (salle de bain, cuisine…).
Verres à vin, tasses, bouteilles à vin peuvent subir la gravure laser.
Le marquage du métal (fer, acier, argent, or, aluminium) fait fureur dans le secteur de l’évènementiel. La technique s’utilise à des fins marketing (personnalisation de goodies, supports publicitaires…). Néanmoins, le bois demeure la matière de prédilection dans la personnalisation par la gravure laser. Il fournit un rendu lisse et net.
L’histoire de la gravure laser est indissociable à l’ascension de la technologie laser. Elle commence par la découverte d’Albert Einstein au XXe siècle.
Le physicien de renom Albert Einstein s’est intéressé au phénomène de la lumière. L’une de ses études se concentrait sur la composition de « paquets d’énergie » dans la lumière, en relation avec l’hypothèse de la mécanique quantique de Planck.
De son analyse est apparu le « principe d’émission stimulée » en 1917. Il a ainsi mis en lumière les bases de la technologie laser. La théorie explique le stockage temporaire de l’énergie grâce un milieu actif au laser. L’énergie stockée peut être récupérée et le faisceau laser peut également s’amplifier.
En 1940, Charles Townes, Alexander Prokhorov et Nikolay Basov s’appuient sur la théorie d’Einstein afin d’analyser les micro-ondes. En 1951, ils imaginent un appareil en mesure de les amplifier : le « Maser ». L’appellation découle de l’acronyme anglais Microwave amplification by stimulated emission of radiation (littéralement amplification de micro-ondes grâce à l’émission stimulée des rayonnements).
En 1959, Gordon Gould utilise l’émission stimulée pour augmenter la lumière. Il travaille sur un résonateur optique à même de générer un faisceau de lumière étroit qu’il baptise « Laser » (Light amplification by stimulated emission of radiation qui signifie amplification de la lumière par une émission stimulée des rayonnements).
En 1960, le physicien Theodore Maiman met au point le prototype de laser dans le laboratoire Hughes Research laboratories de Malibu. Le fonctionnement repose sur l’usage d’un rubis synthétique. Il émet un faisceau lumineux rouge d’une longueur d’onde de 694,3 nm. Son fonctionnement requiert 3 instruments :
Cependant, ne voyant aucun intérêt à la découverte, les éditeurs refusent sa publication.
La découverte de Maiman accélère le développement de la technologie laser. En 1961 aux États-Unis, le laser à rubis s’introduit dans le domaine médical.
Kumar Patel découvre en 1963 à AT&T Bell Labs le laser au dioxyde de carbone (CO2). Il semble plus accessible et plus efficace par rapport au laser au rubis. La technologie affiche une forte puissance de faisceau. Elle s’utilise alors au découpage, au perçage et à la soudure du métal, dans le domaine industriel.
L’affinage des lasers CO2 se poursuit en 1970. En même temps, de nouveaux types de lasers voient le jour.
Laser-Work A.G. développe en 1975 le premier système laser 2 axes. S’en suit une série d’applications de la technologie dans l’industrie de l’automobile et de l’aéronautique. Les lasers découpent non seulement du métal, mais aussi des matières organiques (mousse, plastique, caoutchouc).
Durant les années 80, la technologie photonique émerge. Elle résulte de la combinaison de diodes laser et de transmission de fibre de verre. Le mécanisme s’applique aujourd’hui dans l’optimisation de la vitesse de données en ligne.
Au fil du temps, la technologie laser prend de l’ampleur. Elle devient un instrument indissociable à la médecine. Les faisceaux laser retirent les tissus tumoraux, traitent le décollement de la rétine, soignent les varices…
Dans l’univers du cosmétique, les lasers effacent les tatouages. Ils aident également à l’épilation permanente.
Dans le bâtiment, le laser facilite la construction des tunnels. Les machines au laser créent un faisceau directionnel qui précise les travaux de creusage.
Les utilisateurs apprécient la minutie des lasers, d’où son usage dans différent domaine. Son efficacité et son rendu ont contribué à son immersion dans les secteurs du marketing, de la publicité et de la communication.
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